Article paru dans le numéro 77 – Mars 2012, de la revue Magie des Arts.
Yonis Malacrida
Depuis ma plus tendre enfance dans les faubourgs de Rio de Janeiro, j’ai toujours aimé la peinture. J’égayais les torchons de cuisine de ma mère faits avec des sacs de farine. Adulte, j’ai découvert la peinture sur soie qui est devenue une passion.
En 2002 j’ai découvert la peinture sur porcelaine en visitant une exposition: ce fût le coup de foudre. Le reste, c’est de l’histoire. Peintre autodidacte, je saisis chaque occasion pour apprendre de nouvelles techniques ou pour me perfectionner avec d’autres artistes que j’admire beaucoup. Le monde de la porcelaine est une grand famille avec ses amours et sers petits histoires. Une famille qui m’est chère, qui se renouvelle et apporte toujours de nouvelles rencontres enrichissantes.
La peinture est pour moi une passion, une drogue, une évasion dans un univers où je m’épanouis comme le lys au soleil. Je m’inspire de tout ce qui m’entoure: un morceau de musique, un dicton, un personnage, un souvenir de voyage. Je partage mes passions et sur chaque pièce je donne un peu de moi-même.
- La tête à soie: boule, 15 cm diam. Pièce présentée à l’exposition de Lyon en 2011 sur le thème « La route de la soie »
- Coeur: vase en forme de buste topless, 23×25 cm.
- Drôles de dames: porte-parapluie, h 50 cm x 18 cm diam.
- Des têtes et des bouches: saladier, h 15 cm x 36 cm diam.
- Il n’y aucun remède contre la naissance et la mort, si ce n’est que de profiter de la période qui les sépare (George Santayana, philosophe américain, 1863-1952): cache-pot, 15 x 17 cm